Beaucoup d’actions sont menées :
– la mise en place de souches résistantes ;
– l’étude d’opportunité pour créer, sur le territoire arcachonnais, une écloserie ;
– le renforcement des activités de diversification, telles les dégustations ou le pescatourisme. Une étude réalisée en 2011 par le CRC fait avancer également la réflexion sur le développement des ports ostréicoles, en intégrant de l’habitat de loisirs (type gîtes de mer) géré par les professionnels dans d’autres ports.
– le lancement, cette année, d’un événement à l’échelle internationale « Le MONDIAL DE L’HUITRE ». Cette manifestation devra réunir des professionnels et des scientifiques d’Asie, d’Amérique, d’Australie et de Nouvelle Zélande et bien sûr, d’Europe.
Certaines actions reçoivent l’aide et le soutien de l’Institution Départementale, telles :
– la mise en place d’un groupement sanitaire sur le Bassin ;
– l’exonération, ici, l’année dernière, des redevances d’AOT pour l’année 2010.
– le nettoyage des ports patrimoniaux en partenariat avec le CRCAA, les professionnels et les collectivités concernés
– les travaux d’entretien et de modernisation des ports professionnels.
Dans ce contexte, la situation globale de la profession est très contrastée :
Certaines entreprises ont su s’adapter en accroissant les achats de naissains, arrivant ainsi à conserver un stock qui peut être bien valorisé par le marché. D’autres ont cessé d’investir dans le naissain et se retrouvent donc aujourd’hui avec un stock très faible. Elles peuvent alors connaître de graves difficultés pouvant les conduire à une cessation d’activité.
Enfin, certaines complètent leur stock par le ramassage d’huîtres sauvages (il faut rappeler que la mission d’étude du PNM a estimé le volume d’huîtres sauvages à plus de 65.000 tonnes).
La situation est donc très mitigée. Le C.E.R note l’arrêt ou la mise en stand-by d’une quinzaine d’entreprises.
Les prix ont augmenté de façon considérable depuis deux ans, même si actuellement, on note une certaine stabilisation des hausses.
L’année 2012 devrait pouvoir confirmer la faisabilité des souches résistantes et voir s’amorcer le programme national de sélection. Elle devrait également amener des éléments de réponse sur la possibilité de créer une écloserie sur le Bassin d’Arcachon.
Monsieur le Président, Mes Chers Collègues, la situation est grave. Mais grâce à la volonté de quelques-uns et au soutien de tous – et en premier chef de l’Institution Départementale-, l’ostréiculture continue d’avancer. Elle a connu d’autres crises aigues et a su sans cesse se relever.
Monsieur le Président, Mes Chers Collègues, je vous remercie.