Intervention de Jean-Pierre Baillé sur la SEM Gironde Développement lors de l’Assemblée plénière du 21/12/12
Monsieur le Président,
Mes Chers Collègues,
Je souhaiterai intervenir au nom du groupe Gironde Avenir sur la situation de la SEM.
En effet, la société traverse à nouveau une crise financière importante et les perspectives d’avenir sont plus que sombres. Monsieur Lamaison vient de nous le rappeler.
Notre groupe a toujours soutenu cette structure (certains de mes collègues y siègent) et le plan de relance stratégique qui a été mis en œuvre depuis la recapitalisation en 2009.
A l’époque, il était mis en avant qu’en termes d’aménagement du territoire la SEM pouvait avoir des fonctions fortes si le Conseil Général, principal actionnaire l’accompagnait.
Moins de 4 ans après, on revient au point de départ. La société ne dégage pas suffisamment de rémunération pour générer des bénéfices. D’une façon générale, l’augmentation de capital a pour objet, dans une société « normale », le développement soit d’un nouveau produit soit une expansion géographique soit une croissance externe. Rien de tel dans le cas présent.
Fort est de constater que le Conseil Général n’a pas joué son rôle dans le redressement et le meilleur développement de la SEM.
Il me semble que nous ne pouvons plus nous voiler la face et que la question doit se poser aujourd’hui de la poursuite de cette activité et de la nécessité véritable de cette structure.
Avec la réforme des marchés publics voulue par l’Europe imposant des critères de plus en plus stricts en matière de marchés publics se pose la question légitime du maintien des collectivités dans ce type de structures dans un contexte économique tendu.
Cette augmentation de capital s’appliquant à une société malade ressemble fort à de l’acharnement thérapeutique.
Je vous remercie.