« Grande frilosité »
Ces chiffres somme toute positifs n’ont pas empêché Philippe Madrelle d’évoquer la saisine du Conseil constitutionnel au sujet des dépenses non compensées par l’État : « Si par malheur le statu quo l’emportait, alors ni vous ni moi ne pourrions être sûrs de ne pas aller vers de plus graves difficultés. »
En l’absence d’Yves d’Amécourt, retenu par les obsèques de son père, Michel Duchène a donné la position de la droite : « Au niveau des droits de mutation, une fois de plus l’augmentation de ces recettes a été sous-estimée lors du budget primitif. La majorité confirme son problème d’estimation récurrente en la matière mais surtout, elle semble avoir une difficulté quasi idéologique vis-à-vis de ces recettes », a-t-il relevé. Pour le représentant de Gironde Avenir, « cette attitude conduit, évidemment à une grande frilosité dans la gestion de la collectivité et à se tourner en priorité en matière de recettes vers les Girondins (via l’impôt) et vers l’État (via les dotations) ».
Bref, un débat pas vraiment nouveau qui s’est traduit par 35 voix pour (PS), 5 contre (Gironde Avenir) mais 3 abstentions de la part de Xavier Loriaud (Modem), José Bluteau et, plus surprenant, Liliane Poivert, qui a succédé à Gérard César. Une forme de continuité…
H.Mathurin
Source : Sud Ouest du 04/07/11