Le leader de la droite pointe « l’idéologie de la hausse des impôts ».

Même si le scénario aura sans doute un air de déjà-vu, il va y avoir du sport aujourd’hui à la séance plénière du Conseil général. Le vote portera principalement, comme chaque année à cette période, sur la décision modificative n°2 du budget. Yves d’Amécourt, leader de la droite (Gironde Avenir), a réuni la presse hier pour prévenir de l’offensive qu’il compte mener contre le président Philippe Madrelle. Pour lui, « chaque année, de décembre à mars, on nous présente une situation cataclysmique des finances du Conseil général. Comme par magie, à partir de juin et invariablement en octobre, et ce jusqu’à la fin de l’année, la majorité socialiste découvre petit à petit que les recettes ont été sous-estimées et que finalement, la situation n’est pas si mauvaise ».

Pour Yves d’Amécourt, « à ce stade, il est trop tard pour revenir sur la hausse d’impôt ou pour lancer de nouveaux investissements ». D’où son attaque en règle contre une hausse de la fiscalité qu’il estime injustifiée et qui revient « par idéologie ». Il estime en effet que l’augmentation des impôts « sert à camoufler une incapacité à faire baisser réellement les coûts de fonctionnement interne du Conseil général ». Et dans son esprit, l’outil de ce qu’il appelle une « manipulation » est la manne des droits de mutation. Et de pointer une hausse de recette non prévue de 22 millions d’euros. Le Conseil général fera valoir aujourd’hui que cette hausse intervenue en début d’année est due à une vente massive de résidences secondaires pour éviter la taxe sur les plus-values payable en mars.

Source : Sud Ouest du 26/10/12